La Résidence Yamaguchi
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Une collision innatendue - James Evans -

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MessageSujet: Une collision innatendue - James Evans - Une collision innatendue - James Evans - Icon_minitimeMar 30 Aoû 2011 - 23:35

Je me tenais campé sur mes longues jambes face à baie vitrée, dégustant un bol de glace. Le silence absolu régné dans mon appartement, il n'y avait que le souffle léger de ma respiration qui faisait vibrer l'air et le léger raclement de la cuillère contre la porcelaine de mon bol. Mes yeux sombres se perdaient dans le vide face à moi. Je ne pensais à rien profitant simplement du moment présent et de la tranquillité de cet instant, seul avec moi-même. J'étais en pleine contemplation de la ville qui s'étendait loin, loin devant moi. Des millions de possibilités s’offraient à moi. Je pouvais faire exactement tout ce que je voulais car l'argent offrait tout. Je pouvais partir de Tokyo sur un coup de tête et aller me dorer la pilule au Seychelles, voguer sur les canaux de Venise, me perdre dans l'immensité du désert du Sahara ou me plonger dans les rues fourmillantes de vie de New York. Mais je restais la, au japon, chez moi. Je terminais ma glace et alla nettoyer mon bol, tranquillement sans me presser. Je n'avais rien de prévu. J'étais libre de toute contrainte mais je n'avais pas envie d'affronter le monde extérieur. Je voulais rester dans mon appartement, si grand et parfois si vide mais tellement zen qu'il suffisait que j'y rentre pour laisser mes tracas à ma porte. Une journée de rien se profilait devant moi mais quand je rangeais mon bol dans le placard, je remarquais que je n'avais plus de thé. Cela pourrait être quelque chose de tout à fait anodin mais le thé, c'était comme les ricola, absolument indispensable pour moi en particulier dans une journée de repos.

Je soupirai légèrement, passant une main dans mes cheveux indomptables n'ayant pas follement envie de sortir mais il fallait bien que je mis résoudre. Je refermai la porte de placard et me rendit dans ma chambre situé dans la mezzanine. Je grimpais les escaliers avec nonchalance pour aller m'habiller, ayant ma mauvaise habitude de me balader en boxer chez moi. Puis j'allais dans mon dressing situé derrière ma tête de lit, séparé par un mur blanc. J’appuyai sur le bouton à droite pour allumer la pièce et m'habilla rapidement. J’enfilai un jean slim délavé de la marque Levis, un t-shirt col en V blanc avec des imprimés bleus et mes nouvelles chaussures puma suede mid classics bleus. Je jetai un coup d'œil et me trouvant assez bien mis pour sortir dehors, je descendis quatre à quatre les escaliers. Devant mon entrée, j’attrapai mon blouson Calvin Klein que je zippai rapidement tout en prenant ma sacoche en cuir. Une fois en dehors de mon appartement, j'enfouis ma main dans mes poches me demandant bien où j'allais bien pouvoir acheter mon thé sencha et surtout où est-ce que j'allais bien pouvoir un boire un tout de suite. Mais j'étais à Ginza, les envies des riches prenaient réalité ici. Je me rendis donc au Printemps me rappelant qu'à Paris, il y avait une terrasse où l'on pouvait prendre des boissons à emporter et s'il y avait ça à Paris, il devait surement l'avoir à Tokyo. Arrivant sur place, je commandai une tasse de thé à emporter comme me servit rapidement. Une fois payé, je m'adossais sur la rambarde regardant avec intérêt le vide en dessous de moi. Je n'avais nullement la peur de vide et j'aimais beaucoup la sensation grisante de se sentir perdre pied happé par l’attraction terrestre. Je buvais à petite gorgée mon thé avec sérénité mais cela ne dura pas longtemps. Un groupe de jeunes japonaises arrivèrent piaillant à qui mieux mieux, me cassant les oreilles avec leurs cris presque hystériques alors qu'elles s'échangeaient des images de jeunes idoles masculines à la mode. Je leur jetai un coup d'œil et un micro apparut sur mes lèvres, les trouvant tout compte fait plutôt amusante avec leurs vêtements fantaisistes et colorés. L'une fille remarqua que je les regardais avec insistance et du surement mal interprété mon regard puisqu'elle se mit à rougir fortement faisant pouffer ses copines qui la poussèrent pour allait me parler. Baissant la tête vers elle, je haussai un sourcil en la voyant s'approcher de moi pour me demander comment je m'appelle. N'ayant pas le cœur à rembarrer cette jeune fille qui en tout état de fait ne me semblait pas méchante pour deux sous mais ayant plutôt de m'amuser à ces dépends, je pris ma voix la plus chaude et envoutante pour lui murmurer mon nom de plume à l'oreille. Elle prit une teinte rouge vive me bégayant son nom alors que ses amis gloussaient timidement derrière.

Cela m'étonnait toujours de voir les réactions des jeunes filles quand je leur parlais. C'était toujours exactement les mêmes, cela en devenait lassant à force. Surement une raison de plus qui me prouvait que j'avais bien de la chance d'être gay. Sur ce, je les quittai et l'une de me cria de lui donner mon numéro ou mon email. Un sourire énigmatique aux lèvres, je me retournai à demi vers elle leur disant d'aller voir sur internet pour tout découvrir sur moi. Elles n'allaient pas être déçues entre mon site officiel pour mon livre à tendance érotique et ma biographie où c'était marqué en gras que j'étais homosexuel. Je rigolais intérieurement imaginant leur tête surprise ou alors c'était des fujoshi et la, elles seraient totalement excité au souvenir d'avoir parlé à un gay et liraient avidement mon bouquin mais il y avait peu de chance. Je pris une autre petite gorgée de mon thé me demandant où je devais aller pour trouver un magasin vendant du thé haute gamme ici. Je me perdis dans le rayon fringue pour femmes regardant distraitement les habits dont je n'avais nullement besoin. Je regardais intrigué les escarpins me demandant bien comment une femme pouvait marcher avec ses instruments de torture. Puis regardant en l'air pour me diriger selon les panneaux d'indication, je vis que je devais passer par le rayon homme avant de me rendre au rayon produits fins. Je marchais, comme toujours perdu dans des pensées diverses et variés, m'arrêtant de temps à autre devant un vêtement qui me plaisait avant de continuer mon chemin sans le prendre sachant qu'il avait de grande chance de rester dans le fin fond de mon dressing vu que j'avais déjà tout ce qu'il fallait. Je relevai une nouvelle fois le nez en l'air pour regarder un des panneaux qui me disait d'aller à gauche ce que je fis sur le champ. Cependant, je n'avais pas vu qu'il y avait quelqu'un à côté de moi. Je me le pris de plein de fouet, ma tasse de thé vola de mes pieds et atterrit sur les vêtements de l'inconnu tout en lui marchant sur le pied. Je restai tout bête pendant une seconde n'ayant pas encore comprit ce qu'il venait de se passer. Puis reprenant mes esprits, je me mis à parler avec une politesse toute japonaise:

" Veuillez m'excuser. Je ne regardais pas où j'allais, si je peux faire quoique ce soit pour vous dédommager..."

Et je voyais le thé vert se répandre sur le costume de l'homme en face moi ainsi que ma tasse qui roulait tragiquement par terre. Dire que je voulais simplement m'acheter du thé avant de rentrer chez moi pour être tranquille. Mon programme semblait pour l'instant fortement remis en question.
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MessageSujet: Re: Une collision innatendue - James Evans - Une collision innatendue - James Evans - Icon_minitimeMer 31 Aoû 2011 - 19:08

Ce jour-là James se réveilla vers les neuf heures du matin. . . Beaucoup trop tôt pour lui qui se couchait vers les six heures voir sept heures du matin. Le Londonien se leva à contre coeur, un mal de ventre assez violent l'ayant réveillé de son sommeil réparateur. Un périple sans fin vers la cuisine où se trouvait ses médicaments commença alors. Pourquoi un périple? Un James exténué, qui a oublié de prendre ses médicaments quotidiens la veille et qui est prit d'un mal de ventre foudroyant est comparable à une loque humaine. C'est au bout de cinq longues minutes qu'il arriva enfin dans sa cuisine, attrapant ses médicaments qu'il déballa rapidement, les mains tremblantes, les yeux écarquillés, comparable à un véritable toxicomane . . . Ce qu'il était au fond. Quand on est sous traitement depuis ses quinze ans et que l'on sait que ce traitement vous tient en vie on a tendance à l'aimer, parfois beaucoup trop. Se droguer à la vie, c'était plutôt pas mal, non? C'est ce que faisait James quand il avalait tous ses médicaments d'un coup, il se droguait à ce qui ne lui ferait jamais de mal. Après la prise de son traitement le Londonien se laissa tomber sur une chaise, prenant son visage entre ses mains. Il resta comme ça plusieurs heures avant de se redresser d'un coup sec, attrapant son paquet de clope et allant à son balcon pour fumer plusieurs cigarettes d'affilé, il allait donc beaucoup mieux. James? Quelqu'un qui fait tous à l'envers au risque de se ruiner la vie après s'être drogué à plusieurs pillules qui le racrochaient plus que jamais à cette dernière? Oui, totalement. Le jeune homme avait bien deux drogues dans la vie : ses médicaments et ses clopes. Qui allait gagner et lui assurer une santé de fer ou au contraire le tuer à petit feu? Bonne question.
Après avoir à demi vider son paquet de clope le Londonien alla à la salle de bain, prenant une douche avant de se sécher, allant à sa chambre une serviette autour de la taille.

Un long rituel allait commencer, celui que James redoutait le plus dans la vie. Il devait se trouver une tenue et il savait que ça allait prendre des heures. Que mettre? Quelque chose de soft ou quelque chose de destroy? Le t-shirt totalement détruit que son père lui avait offert en guise d'héritage (ils n'ont pas spécialement d'argent et ce t-shirt provient d'un concert d'un concert des Sex Pistols auquel son père avait assisté étant jeune et qu'il avait arraché à son célèbre bassiste). Pour une fois James ne réfléchit pas et enfila se t-shirt, laissant certes apercevoir quelques parties de son torse et donc de ses nombreux tatouages. Il enfila ensuite un jean slim noir délavé et recouvert de chaines de toutes les tailles. Il se regarda alors dans le miroir et hocha positivement la tête, tout ça allait très bien ensemble. Le Londonien mit alors un peu de musique, quoi de mieux pour se croire au pays que d'écouter du The Clash en s'habillant? Rien, bien entendu quand on est loin de chez soit. James s'agenouilla alors face à sa montagne de chaussures toutes bien rangées. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, s'imaginer porter ses chaussures de service toutes belles et impeccables avec sa tenue totalement destroy d'aujourd'hui. Finalement James opta pour des creepers double ayant aussi appartenues à son père, mais contrairement au t-shirt ces dernières étaient encore dans un état fort respectable pour leur grand âge. Le Londonien les enfila avant d'aller à la salle de bain, coiffant sa tignasse brune comme il le pouvait, se disant que la mettre un peu en pétard ne choquerait pas avec son style. Il s'exécuta, crêpent un peu ses cheveux pour y faire du volume, certes ce volume était fait à l'arrache, mais n'était pas si désagréable à regarder que ça. Il laissa alors quelques mèches lisses devant les yeux avant de mettre des lunettes d'aviateur sur sa tête. Une fois la coiffure terminée James passa au maquillage, fardant en noir et avec minutie ses yeux avant de sourire à son reflet dans le miroir. Il était beau, il faisait beaucoup plus jeune que son âge . . . Et ça l'enchantait! James se parfuma, prit son sac à bandouilère noir avant de sortir de chez lui, décidé à faire du shopping aujourd'hui!

Direction Le Printemps, seul endroit qui vend des vêtements parfaits pour le boulot de barman de James! Arrivé dans la boutique le jeune homme fit d'abord un tour des les boutiques de luxe, ne pouvant s'empêcher d'aller faire un tour dans les boutiques où il ne pouvait strictement rien s'offrir. Mais qu'importe, rêver n'est pas encore interdit par la loi! Après ce détour James s'approcha du rayon homme et plus exactement des costumes. Au bout de plusieurs minutes le Londonien opta pour un costume trois pièces gris et noir qu'il alla essayer. Le costume lui allait à merveille, lui donnait presque un air aristocratique, j'ai bien dit presque! Pour être certain de son choix James sorti de la cabine, se regardant de loin quand il senti quelque chose de brûlant doublé d'un poids sans doute supérieur au sien s'abattre contre lui. James resta droit comme un " i " les yeux grands ouvert. Haine, méprit et autres sentiments tout aussi doux se mélangèrent dans son esprit. Que devait-il faire? Rester calme? Hurler? Frapper?


" Veuillez m'excuser. Je ne regardais pas où j'allais, si je peux faire quoique ce soit pour vous dédommager..."

Bon, la personne en question s'excusait au moins, mais ce n'est pas ça qui calmera notre Londonien. James tourna alors doucement ses yeux gris vers le jeune, les plissant doucement pour le détailler d'avantage. En général, il ne se serait pas trop énervé, mais ce jeune lui rappelait vaguement son cher Keiichi et tout le monde sait à quel point James adore crier sur ce pauvre jeune. Il baissa alors les yeux vers le costume et manqua de pleurer. Il est foutu, il allait devoir le rembourser, soucis : James n'aurait jamais assez pour rembourser ce costume Et en acheter un neuf...Enfin si, mais ça voudrait dire qu'il devrait se priver de clope et ça, hors de question. Le Londonien eut un léger sourire, c'était le moment, il allait exploser.

" MAIS C'EST PAS POSSIBLE! TU NE PEUX PAS FAIRE ATTENTION QUAND TU MARCHES?! . . . J'aurais jamais assez pour rembourser ce costume et tous ce que tu trouves à me dire c'est "veuillez m'excuser"?!"

Bon, ok, James y était allé fort, surtout qu'il se souvenait que l'inconnu lui avait proposé de le dédommager. Il prit alors une grande inspiration, essayant de se calmer comme il le pouvait. Le Londonien retira alors la veste du costume et la mit dans les bras du jeune homme, suivit du veston et de la chemise complètement souillé par le thé.

" Du thé vert en plus, mais bravo! C'est même pas ratrapable! "

Lança-t-il en déboutonnant le pantalon, prêt à le retirer au milieu de la boutique, mais James finit par lever les yeux vers le jeune, se disant que c'était peut-être pas si intelligent que ça de se déshabiller en publique. Il retourna dans la boutique, retira le pantalon et enfila ses vêtements du jour qui différaient TOTALEMENT avec le costume trois pièces.

"Voilà, je paye le pantalon parce qu'il n'est pas sale et je prendrais une autre chemise, un autre gilet et une veste ... Toi tu te débrouilles avec le vendeur pour ça je ne veux pas en entendre parler..."

James avait dit tout ça sur un ton doux, la colère ayant déjà foutue le camp. James lâcha un soupire et mit son sac sur son épaule avant d'attraper les vêtements qu'il lui fallait, mais le Londonien se mit à rougir. James était maigre, très maigre et grand, des tailles pareilles ne se trouvaient que dans ce genre de boutique... Et c'était la dernière taille qu'il y avait dans cette gamme à prix abordables. Il baissa les yeux et soupira, posant le pantalon sur un portant. James accorda un dernier regard totalement dépité au lanceur de thé avant de sortir de la boutique. La vie serait plus simple s'il n'était hors norme, s'il avait un corps comparable à celui de la moyenne et surtout s'il avait une attitude un minimum normale envers les gens.
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MessageSujet: Re: Une collision innatendue - James Evans - Une collision innatendue - James Evans - Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 3:13

Je veux bien admettre que recevoir du thé chaud sur soi n'est pas une partie de plaisir, qu'il est plus que certain qu'un personne venant faire les boutique n'a pas envie de salir des vêtements qu'elles comptaient achetait mais je pense qu'il y a quand même un minimum de politesse à voir. En particulier, lorsque la personne responsable de l'accident, s'excuse poliment et surtout à même l'obligeance de bien vouloir dédommager la personne. Cependant, il semblerait que certaines personnes manquent cruellement de savoir vivre et que cet homme en faisait partie. Mes mâchoires se crispèrent durement et mon regard devient dur et froid alors qu'il me criait dessus comme si j'étais un moins que rien. Qui plus est, il ignora totalement ma proposition de remboursement. N'avait-il donc rien n'écouter ou faisait-il exprès de n'avoir rien entendu pour le simple plaisir de pouvoir me crier dessus ? Quoiqu'il en soit le résultat fut le même, il m'avait mis de mauvaise humeur. En une phrase, il avait fait une sorte que je ne lui montrerais que le côté sombre, froid et dur. Je ne pris même pas la peine de lui répondre étant d'humeur à lui tourner les talons sans un regard en arrière. Il me prit toute fois par surprise en commençant à se déshabiller devant moi en grognant à propos de thé vert qui tache.

J'écarquillais les yeux en le voyant se mettre torse nu, me demandant sur quelle sorte de personne insensé j'étais tombé. Dire que j'étais venu au printemps pour me relaxer et me voilà face un homme énervé pour si peu qui se met quasiment nu en me mettant de force ses habits sur mon avant-bras. J'étais vraiment déstabilisé par son attitude beaucoup trop extrême. J'haussais haut les sourcils quand je vis qu'il était quasiment sur le point d'enlever son pantalon au milieu du magasin, sous l'air horrifié du vendeur. Cet homme, qui pour l'instant me semblait quelque peu fou, eut quand même la présence d'esprit d'aller dans la cabine pour se changer. J'en profitai pour aller voir le vendeur et lui passa les vêtements payant humblement les habits et m'excusant pour la gêné occasionné. L'inconnu que j'avais bousculé sortit alors de la cabine. J'haussai un sourcil circonspect en voyant sa tenue me disant que cette tenue allait en adéquation avec son caractère survolté. Il vient alors face à moi ... d'un air doux pour se mettre à me parler poliment. Je le regardais d'un air impassible me demandant pourquoi je suis tombé sur une personne aussi lunatique.

Néanmoins, en le voyant partir comme si de rien n'était me lançant même un soupir dépité très théâtral, ma colère qui s'était arrêter en plein vol à cause de ses réactions plus surprenant les unes des autres reprit et augmenta d'un cran. Je fronçais mes sourcils fins et m'avança vers lui à grandes enjambées, me planter devant lui.

" Je vous prierais d'être plus polie! J'étais en tort en renversant mon thé mais vous n'aviez nullement le droit de me parler sur ce ton. Vous devriez apprendre à maitriser vos émotions, cela ne vous ferez pas de mal ... Au lieu de ça, vous vous énervez pour mieux vous tempérer après… Sauf que le mal est déjà fait alors ne croyez que je vais vous laissez partir comme ça. "

Je le regardais avec froideur et presque avec mépris. Il m'avait froissé à me parler comme ça et je voulais le lui faire sentir. Je n'aimais pas particulièrement ce genre de personne qui s'énerver pour un rien. Je n'étais peut être pas venu pour m'énerver mais comme le résultat était là, il fallait bien que ça sorte pour que je puisse retrouver mon calme. J'étais tout de même impulsif malgré mon attitude naturellement calme et je ne pouvais laisser passer ça.

" J'ai tout de même eu l'obligeance de rembourser les vêtements, chose que j'aurai pu tout à fait ne pas faire en vue de votre attitude. Alors un merci ne serait pas de trop mais ce mot ne doit certainement pas faire partie de votre vocabulaire. Non, vous êtes beaucoup trop orgueilleux pour ça, n'est-ce-pas ? Pas assez de force physique alors on se défend avec des mots qui ont autant de force que du vent...Pfff... Comme c'est triste, voir même pathétique, de cacher son manque de confiance en soi et ses faiblesse de cette manière ... "

Je lui décochai un sourire cynique avant de remettre négligemment une mèche de mes cheveux en place. Mon regard plongé dans le sien, je le défiais ouvertement. C'était peut-être bas de ma part de réagir ainsi mais je ne pouvais laisser quelqu'un se conduire impunément de cette manière avec moi. Il m'avait cherché et il m'avait trouvé avec une facilité déconcertante. J'avais un lourd passé derrière moi et malgré que je me sois rangé depuis que je suis écrivain, les mauvaises habitudes de mauvais garçon reviennent très facilement. Ainsi je l'avais attaqué sur ce qui faisait mal car chacun avait en soi des faiblesses que l'on cache derrière une certaine attitude. Je ne connaissais pas sa vie. Je ne savais pas s'il avait des problèmes de santé, sentimentaux ou autres mais en tout cas, pour l'instant cela me servait juste à lui faire mal. Je m'amusais à jouer dangereusement avec les mots sachant leur pouvoir extrêmement corrosif quand ils étaient utilisés pour être mauvais avec les autres. J'attendais donc avec une sombre satisfaction sadique sa réaction. J'étais bien loin du jeune homme calme et doux des jours habituels. Mon sale côté qui aimait dominer les autres tel le gosse de riche que j'étais, ressortait avec un peu trop de vigueur à mon goût.
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MessageSujet: Re: Une collision innatendue - James Evans - Une collision innatendue - James Evans - Icon_minitimeVen 2 Sep 2011 - 11:09

James qui était encore devant la boutique, cherchant son paquet de clope dans son sac fut surpris de voir le jeune revenir. Que voulait-il? Dix balles et un Mars? En général les personnes qui se prenaient les foudres du Londonien l'évitaient comme la peste, mais pas lui. James l'écouta, ne pouvant s'empêcher de faire un grand sourire quand le jeune homme eut finit son petit discourt. Apprendre a maîtriser ses émotions? Il faisait déjà ce travail au quotidien, mais avait beaucoup de mal. James a était élevé par une mère très douce et un père qui lui répétait sans arrêt que dans la vie il fallait savoir se faire respecter... James opta finalement pour l'extrême, celui d'avoir un caractère de chien, quitte à mordre sans réfléchir la première personne qui ferait ne serais-ce qu'un seul pas de travers avec lui. Au début, quand il était jeune et malade ce caractère était très peu prononcé, il ressemblait à de la combativité, mais avec le temps la rage de James prit le dessus ce qui lui valut pas mal de soucis. L'inconnu ne lui apprenait rien en lui disant tous ça.

" J'ai tout de même eu l'obligeance de rembourser les vêtements, chose que j'aurai pu tout à fait ne pas faire en vue de votre attitude. Alors, un merci ne serait pas de trop, mais ce mot ne doit certainement pas faire partie de votre vocabulaire. Non, vous êtes beaucoup trop orgueilleux pour ça, n'est-ce-pas ? Pas assez de force physique alors on se défend avec des mots qui ont autant de force que du vent...Pfff... Comme c'est triste, voir même pathétique, de cacher son manque de confiance en soi et ses faiblesses de cette manière ... "

Pas faux. James aurait pu dire merci, mais la découverte qu'il avait fait en remarquant que ce jeune avait bousiller le seul costume à sa taille dans cette boutique l'avait totalement dépité. Mesurer un mètre quatre ving-six et faire une taille proche du trente six n'est pas facile à vivre, surtout quand on est au Japon! Trouver sa taille en vêtement devient une épreuve lassante pour James qui n'arrivait pas à prendre le moindre gramme de muscle ou de graisse. Revenons-en à cette histoire de gratitude dont James aurait dû faire preuve. Il allait d'ailleurs prendre la parole, voulant s'excuser et s'expliquer, mais on ne lui en laissa pas le temps. Orgueilleux? Non pas du tout, juste un peu dans la lune parfois, mais bon, il n'allait rien dire là-dessus, ce n'était pas grave. Ce qui énerva notre Londonien c'est cette remarque sur sa force physique. James avait beaucoup de force, mais assez de jugeote pour ne pas frapper quelqu'un au milieu d'un magasin pour du thé renversé sur un costume. Si sa colère avait fait rage quelques minutes plus tard c'était pour retenir les coups qu'il aurait mit en temps normal à ce sale gosse. Pas de confiance en lui? Mhhhh, peut-être, mais pas trop. Ce gamin se trompait sur ce qu'était le véritable James, mais le premier concerné ne savait pas spécialement quoi dire ou quoi faire. Personne ne l'avait défié à ce point, du moins personne depuis très longtemps. En général James aurait collé une raclée d'enfer à ce mec après l'avoir trainer à l'extérieur de la boutique bien entendu, mais à ce moment précis le punk était trop occupé à réfléchir sur sa façon de réagir. James finit par attraper fermement son interlocuteur par le col de sa chemise, le tirant contre lui avec force ses yeux toujours plongés dans ceux du jeune.

"Ecoute...Je suis loin d'avoir trop d'orgueil pour te remercier, au contraire même, mais j'ai pensé à tout autre choses. Tu crois quoi? Que j'allais te cracher à la figure? Si tu m'aurais laissé parlé je t'aurais remercié, mais je t'ai laissé continué et c'est pas plus mal, je peux m'expliquer maintenant. J'ai des problèmes de comportement, oui je sais. Je suis une brute, ok, je parle mal je ne sais pas me contrôler, mais ça fait pas de moi un moins que rien comme tu le prétends. Tu te prends pour qui pour me juger comme ça, sans me connaitre? C'est bas, c'est même très bas comme attitude. Tu sais il y a peut-être des raisons pour que quelqu'un comme moi ai ce genre de comportement et ce n'est pas en me snobant moi ou quelqu'un dans le même cas que tu ferras avancer les choses. Alors, remet-toi en question toi aussi au lieu de sortir tes grandes phrases comme ça qui n'ont que très peu de sens au fond."

James avait dit tout ça avec calme, piqué à vif par tous ce qu'avait dit l'inconnu. Il relâcha alors doucement le col du jeune, son regard toujours plongé dans le sien. Le Londonien croisa ensuite les bras, ne le lâchant pas du regard.

" Merci d'avoir payé le costume malgré mon comportement... Tu as raison tu n'étais pas obligé... Et j'aurais été dans de beaux draps si tu ne l'avais pas fait..."

Le Londonien lâcha un soupire et s'approcha d'un banc qui se trouvait dans le magasin, s'asseyant sur ce dernier avant de croiser ses longues jambes et de poser son coude sur l'accoudoir du banc en soupirant. James ferma les yeux et récapitula tous ce qu'il venait de se passer et conclus rapidement qu'il allait devoir trainer encore un moment son vieux costume de service miteux qui lui faisait plus honte qu'autre chose, les clients un peu éméchés le taquinant avec ça c'est derniers temps d'ailleurs.

"Fallait que ça tombe sur moi..."

Murmura-t-il dans sa langue maternelle en baissant la tête. La prochaine fois qu'il essayera un costume qui, par miracle, est à sa taille, il restera dans sa cabine d'essayage bien sagement, ne voulant plus que ce genre d'accident se reproduise.
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MessageSujet: Re: Une collision innatendue - James Evans - Une collision innatendue - James Evans - Icon_minitimeMar 6 Sep 2011 - 23:09

Comme je m'y attendais, il réagit de manière physique en m'empoignant par le col de mon blouson. Cela m'amusait plus qu'autre chose en réalité. Je n'avais nullement peur de lui, nous faisions sensiblement la même taille et ma pratique des sport de combat tel que la boxe me donnait un avantage certain. Tout du moins, j'avais été bas dans mes propos exprès prêchant le faux pour avoir le vrai. J'aimais tester les autres et leurs limites. Dire des sous-entendus plus mesquins pour qu'ils se justifient et se dévoilent à moi implicitement. C'était plus fort que moi, maladivement curieux même dans les moments les plus improbables. Je le regardais droit dans les yeux sans animosité, ma colère momentanée de gosse de riche mal placé totalement disparu. Je l'écoutais tranquillement, nullement inquiet alors qu'il me tenait toujours aussi fermement. J'étais en pleine analyse de ses paroles dites sur un ton calme comme s'il parlait à un gosse. Se croyait-il donc si vieux comparé à moi ? Il devait à peine avoir la trentaine pourtant. Cela m'arrachait un sourire fin, trop fin pour qu'il s'en aperçoive, quand il réagit exactement comme je l'avais escompté. Les personnes sont parfois si prévisibles avec des caractères aussi lunatique et extrême. Il m'amusait d'autant plus qu'il en vient même à dire que mes phrases n'avaient pas de sens dans le fond. S'il savait à quel point je l'avais mené exactement là où je voulais qu'il soit, il en serait indubitablement vexé, enfin encore plus que ce n'était déjà le cas vu comment je l'avais piqué à vif. Il m’avait fait comprendre à demi-mots qu’il n’avait surement pas dû avoir une vie facile et qu’il avait assurément forgé cette carapace agressive pour se protéger des autres. Je me contentais cependant de la regarder avec une impassibilité à faire peur, jusqu'à ce qu'il lâche mon blouson. Il croisa alors les bras dans une attitude fermé et sur la défensive l'air de mettre des barrières de protection pour que j'arrête de le chercher. Ce qu'il ajouta en plus, ne faisant que renforcer cette impression alors qu'il me remerciait.

Je n'avais plus aucune envie de titiller ses points sensibles, de l'agresser de manière gratuite sachant que de toute manière j'aurai tort de réagir comme ça et je n'aimais pas avoir tort. Je remis mon col en place jetant un regard au coin à l'inconnu qui s'assit sur un banc marmonnant une phrase en anglais pensant surement que je ne comprendrais pas. Il semblait plutôt accablé mais je ne pensais que ça pouvait être mes paroles qui l’avaient rendu comme ça. Enfin, peut être que si mais personnellement, je ne n'apportais guère d'intérêt à ce que pensaient les personnes que je venais à peine de rencontre sur moi. Quoiqu'il en soit, j'avais dit que je le dédommagerais et ma mère m'avait tellement bien élevé que je tenais toujours mes paroles aussi stupides et futiles soient telles. Je m'avançai vers le brun et m'accroupit devant lui vu qu'il avait la tête baissé et lui parla en anglais dans un accent parfait:

" C'est pas la peine de tiré cette tête. Nous avons était en tort tous les deux dans cette affaire et je pense qu'on se connait pas assez pour que je porte de tel jugement sur toi, je ne connais pas ton passé comme toi tu ne connais pas le mien et on se débrouille comme on peut avec. Cependant, j'ai dit que je te dédommagerais, il faut donc que je te rachète un costume valable car ma mère me répète toujours qu'on doit toujours remplacer ce qu'on casse ou salit. Tu préfères les costumes italiens, anglais ou autres ? Une marque favori peut être ?"

J'haussais un sourcil interrogateur, un léger sourire flottant sur mes lèvres. J'avais rengainé la hache de guerre et j'espérais qu'il en ferait de même car s'énervait contre quelqu'un n'est jamais très bon pour la santé et surtout pas pour la mien car j'en venais à faire des crises d'angoisses une fois seul chez moi, car quoique j'en dise ça faisait juste un peu plus d'an que j'étais sortie de désintox et j'étais encore parfois victime de coup d'éclat que je régulais le plus souvent en allant faire du sport. Comme je lui avais dit chacun son passé et chacun le gérer à sa manière et de manière plus ou moins réussis. Sauf que la drogue ça marque à vie et c'est un combat de tous les jours pour ne pas recéder à cette tentation mortel. C'était si simple de s'en procurer mais une simple raie suffisait pour retomber dans cette engrenage infernale, chose que je n'avais plus envie de revivre. Mais à cet instant, j'étais bien loin de ses pensées métaphysiques et j'étais profondément ancré dans des pensées matérialistes me demandant quelle taille il devait faire en costume ou si j'allais lui acheter un costume sur mesure pour qu’il ne ressemble pas à un coton-tige flottant dans un sac à patate.
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MessageSujet: Re: Une collision innatendue - James Evans - Une collision innatendue - James Evans - Icon_minitimeDim 2 Oct 2011 - 8:16

James regarda le jeune approcher, se demandant ce qu'il voulait bien lui vouloir de plus après ce qu'il venait de se passer, le Londonnien haussa alors les sourcilles. Pourquoi ce mec lui parlait en Anglais? Hey, ici c'est le Japon, on parle japonais, non?! Il lui prenait quoi à ce blanc-bec de se mettre à parler aussi parfaitement dans la langue de Shakespeare? James eut alors une illumination, il se dit que le jeune l'avait sans doute entendu marmonner dans sa langue... Comme un sale gosse qui ne veut pas se faire comprendre des autres alors que ce n'est pas du tout le cas. James marmonne très souvent en anglais, c'est machinal, quand le Londonien s'énerve il ne peut retenir quelques phrases dites dans cette si belle langue. Il pencha alors la tête sur le côté, fixant toujours le jeune asiatique. Oui, ils avaient tous les deux totalement déconné et oui ce sale gosse ne connaissait pas le passé de ce bon vieux James et vice-versa. James allait ajouter une chose sur les dires du jeune quand ce dernier lui demanda s'il avait une idée de marque. Qu'elle question! Bien entendu que James avait une idée! Même plusieurs, mais rien ne lui allait, le Londonien nageait dans pratiquement tous les costumes à prix abordables, étant obligé de soit se payer un costume d'une grande marque, soit se faire faire du sur-mesure chez le tailleur du coin ce qui revenait au même en matière de tarifs.

" Oui, j'ai une idée . . . Mais le soucis c'est que, en général, je m'habille dans la ligne de vêtement que je portais un peu plus tôt... Et la seule veste qui était à ma taille tu l'as ruinée avec ton thé. Y a que cette marque qui a ma taille et qui est à un prix assez accessible pour moi... Après tu as bien vu que j'avais des soucis pour m'habiller, quand on fait plus d'un mètre quatre-vingts pour cinquante-trois kilos c'est un peu la misère pour s'habiller, surtout quand on vit au Japon où la moitié de la population ne dépasse pas souvent le mètre soixante-dix.... Je peux quand-même t'assurer que la marque Chanel et les vêtements faits par un tailleur me vont à merveille! Mais bon, je ne peux pas me permettre ça, j'ai tellement de choses à payer dans le mois..."

James se coupa, pensant à tout ce qu'il devait payer. L'appartement, la nourriture, les clopes, les médicaments, les visites chez le médecin, les fringues, l'eau, l'électricité... James arrivait tout juste à boucler ses fins de mois et s'imaginer en train d'acheter un costume hors de prix lui faisait froid dans le dos. Il regarda alors le jeune, comment un gamin comme lui pouvait lui payer un costume de chez Chanel ou un costume fait sur-mesure par un professionnel, sachant qu'il lui fallait tout-de-même de la qualité. Aux yeux du Londonien il était donc impossible qu'un jeune pareil puisse lui payer ce genre de costume, il se fit donc une raison : il portera son vieux costume dont la doublure est usée jusqu'à la corde encore un long moment. James lâcha un soupire et se redressa d'un coup en fixant son interlocuteur avant d'esquisser un sourire. Il lui fit alors signe de le suivre, voulant sortir prendre un peu l'air et fumer une clope. Le grand dadet reprit alors la parole tout en se dirigeant vers la sortie.

" Je ne roule pas sur l'or et j'ai énormément de choses à payer. Si je suis physiquement foutu comme ça y a une bonne raison et cette raison m'oblige à prendre des médicaments tous les jours et ils ne sont pas donnés... J'en achète deux fois par mois, ça ruine déjà une bonne partie de mon budget mensuel et en plus de ça je suis un gros fumeur, y a des jours où je descend quatre paquets... Ouais ça craint, je sais, mais j'aime tout vivre à l'extrême. Avec mes deux petites drogues je me ruine pas mal, mais quand on ajoute ça à la nourriture et aux fringues, oui parce que, en plus de ça, je suis accro au shopping, il arrive souvent que je finis le mois avec tout juste de quoi me payer un dernier paquet de clope..."

James ne put s'empêcher d'éclater de rire. Le fait d'étaler sa vie comme ça à un inconnu le faisait déjà bien rire, mais se rendre compte qu'il était pire qu'une fille le faisait mourir de rire. Les proches de James savent très bien que le Londonien est une personne qui dépense facilement ses sous, mais ce dernier ne s'en était jamais rendu compte jusqu'à maintenant, comme quoi ce petit incident dans la boutique lui avait permis de pouvoir se découvrir un peu plus. Une fois dehors il sorti un paquet de cigarette de sa poche, il le regarda un instant avant de tourner les yeux vers le jeune qui venait de subir un lourd déballage de vie. James lui tendit alors son paquet de clope à contre-coeur, n'aimant pas donner une cigarette comme ça en général, mais il devait bien ça à ce pauvre jeune à qui il menait la vie dure depuis tout-à-l'heure.

" Tiens, prend une cigarette si tu veux, je te dois bien ça. Pour en revenir au costume, t'es pas obligé de tenir parole tu sais. Je me débrouillerais bien tout seul, je suis grand maintenant! Je resterais juste un mois de plus avec mon vieux costume, c'est pas ça qui va me tuer! Mais bon, je commence vraiment à mal marquer avec ce vieux costume...J'aimerais pas que le boss me tombe sur le coin de la gueule en me disant "Evans, tu te décides quand pour acheter un nouveau costume? Je ne te paye pas assez pour te le permettre ou quoi?" . . . Cette femme est pire qu'un ogre... Brrr..."

Le Londonien esquissa un sourire en pensant à sa supérieure, qui, à ses yeux, est plus un monstre qu'autre chose. James porta alors une cigarette à ses lèvres avant de l'allumer, souriant toujours en pensant à un tas de choses avant de reporter une nouvelle fois son regard sur son interlocuteur.

" Si-non c'est quoi ton nom? J'aime bien connaître le nom des personnes sur qui j'ai hurlé."

(Je suis vraiment désolée pour le retard, j'ai abusé, pardon...)
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